C’est le centre de natation le plus grand du monde, mais là n’est pas l’intérêt.  Plutôt fade le jour, le bâtiment se colore d’un bleu merveilleux la nuit. Voir la lune se refléter sur ce bleu de glace est en soi un spectacle, dit-on. C’est déjà suffisant pour considérer le bâtiment comme étant inusité, mais il y a plus.

Ce que vous avez sous les yeux appartient à une révolution en pleine accélération dans le domaine de la physique des bâtiments. Le pavillon américain d’Expo 67 à Montréal, aujourd’hui appelée la Biosphère, était un premier pas timide, tout comme la fameuse maison sur la cascade, œuvre de l’architecte américain Frank Lloyd Wright.

La révolution est celle de l’architecture organique. Le principe est simple: bâtir en s’inspirant des organes des êtres animés et de la nature en général. Cette révolution surfe sur les récentes découvertes scientifiques touchant les nanofibres, les textiles intelligents, les dérivés du plastique et autres matériaux.

[caption id="attachment_10066" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto LP iStockphoto LP[/caption]

Construit en vue des Jeux olympiques de 2008, le Centre national de natation de Pékin, également appelé Water Cube, bénéficie d’un revêtement extérieur qui, avec ses 3000 bulles d’air, imite en grande partie le fonctionnement de la peau de l’être humain.  L’exploitation du côté sensuel de la peau et de sa fonction autorégulatrice en matière de température et de pression est de plus en plus populaire auprès des architectes.[……]

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[caption id="attachment_10029" align="alignleft" width="207"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Un membre de votre famille disparaît: kidnapping, accident, mort mystérieuse?

Du jour au lendemain, votre maison est envahie : parents, amis, enquêteurs.

Vous n’êtes plus seul dans votre maison. Votre intimité est bouleversée.

Les jours passent. Les semaines également. Aucun signe de vie du disparu. Vous pleurez, vous déprimez, vous êtes à bout de nerfs. Autour de vous, toujours des gens. Ils rentrent, ils sortent, ils téléphonent. On vous bouscule sans le vouloir: encouragements maladroits, manies qui tapent sur les nerfs, odeurs étrangères, surveillance jour et nuit.

Votre maison ne vous appartient plus. Votre quotidien est violé. Vous avez envie de crier : «Dehors tous, c’est ma maison!» En même temps, vous ne voulez pas être seul.[……]

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[caption id="attachment_10017" align="alignright" width="300"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Je me souviens du début du film. Le hors-bord traverse un épais brouillard. Je me souviens d’une scène quelque part au milieu du film. Le même homme se fait attaquer par un animal, chat ou chien, qui est plus gros que lui. Je me souviens de la fin du film. L’homme s’évade de sa maison par le trou d’une moustiquaire ou par une fenêtre entrouverte au sous-sol. De mémoire, les brins d’herbe sont plus hauts que lui.

Le film avait frappé mon imagination. Au petit écran, je voyais un homme rétrécir, rétrécir, rétrécir. Un jour, il échappe au regard de sa femme et de ses enfants. L’homme devait, seul, affronter toutes les bestioles. Lesquelles? Je vous laisse les imaginer. Une araignée peut-être?

Vous n’avez jamais rêvé de devenir si petit au point de pouvoir passer à peu près n’importe où? Si vous répondez non, permettez-moi de citer l’écrivain Robert Louis Stevenson, auteur du classique L’île au trésor.  «Mais je n’ai jamais rêvé de fouiller pour trouver un trésor!» de s’indigner Henry James. Et Stevenson de répliquer : «C’est parce que vous n’avez jamais été enfant.»[……]

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[caption id="attachment_9975" align="alignleft" width="300"]iStockphoto LP iStockphoto LP[/caption]

Elle aura vécu comme dans une prison à l’intérieur d’une résidence pendant une trentaine d’années avant d’être relâchée avant de mourir quatre ans plus tard à l’âge de 88 ans. On la soupçonnait de complot contre son mari.

Drôle de destin que celui de Jovanka Broz, veuve de Tito, dictateur socialiste qui a régné sur l’ex-Yougoslavie à partir de 1945.

En avril 1975, Tito quitte le foyer conjugal et s’installe dans un palais familial. Son épouse est déjà étroitement surveillée. Son mari meurt en 1980 et elle ne l’aura pas vu durant les trois dernières années de sa vie. Par contre, elle recevait un bouquet de fleurs le jour de son anniversaire. On lui permet d’assister aux funérailles de son mari.[……]

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Deux fois première ministre du Pakistan et assassinée en pleine rue en décembre 2007, Benazir Bhutto a vécu longtemps enfermée dans la maison familiale.

Elle a décrit dans son autobiographie les émotions vécues durant deux longues périodes de résidence surveillée.

La première fois, elle avait 26 ans. Le Pakistan vit alors sous une dictature militaire. Soldats et paramilitaires montent la garde, à l’intérieur et à l’extérieur de la résidence. Benazir vit enfermée avec sa mère.

«La presse occidentale a été informée par le régime que nous sommes assignées à résidence. Mais c’est inexact. L’assignation à résidence, au Pakistan, est purement formelle, la personne détenue étant autorisée à recevoir des visites de ses amis et de sa famille, à donner des interviews à la presse, à téléphoner, à avoir des livres et parfois même à faire un court déplacement pour un rendez-vous à l’extérieur. Soumis au règlement de la détention au domicile, Al-Murtaza (nom de la résidence) a été considérée comme une prison, où règne  le règlement du Manuel des prisons. Notre téléphone est coupé. Ma mère et moi nous sommes confinées dans la propriété sans autorisation de visites, sauf quelquefois pour Sanam (sa sœur).»[……]

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[caption id="attachment_9977" align="alignright" width="300"]iStockphoto LP iStockphoto LP[/caption]

Vous pouvez cuisiner, regarder la télé, lire un livre et peut-être même effectuer des travaux de rénovation.  Bref vous avez le droit de vivre une vie presque normale, mais à l’intérieur des murs seulement. À moins qu’on vous donne l’autorisation de bêcher dans le jardin.

Votre ligne téléphonique est souvent coupée. Sinon, elle est sous écoute.  L’électricité manque parfois. Vous pouvez recevoir frères, sœurs, parents et amis si vous obtenez une autorisation.

Vous n’avez plus de passeport. On vous l’a confisqué. Peut-être aussi vous a-t-on retiré tous les autres papiers d’identité.
Vous avez des emplettes à faire? Quelqu’un les fera pour vous, ou on se fera un devoir de vous accompagner. Et ce «on», ce sont des soldats et des policiers.

Ces soldats et policiers, vous les voyez partout. Tout autour de votre résidence, parfois à l’intérieur.  Ils montent la garde, mitraillettes à la main.

Vous pouvez vivre comme ça pendant des semaines, des mois, des années ou même le reste de votre vie. [……]

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Nous sommes chanceux à Montréal. Nous avons deux «superlatifs» en immobilier : la tour penchée la plus haute du monde, celle du Stade olympique, et le dôme géodésique  le plus gros de la planète parmi ceux qui affichent une forme parfaitement sphérique.

Vous froncez les sourcils, je le vois d’ici. Quel dôme? Celui de l’île Sainte-Hélène qui couvre le Musée de l’environnement. Ce dôme est devenu un symbole de la ville de Montréal avec ses 80 mètres de diamètre

Le dôme a perdu un peu de son prestige aujourd’hui. Il ressemble davantage à un attrait touristique. Pour les baby boomers par contre, le dôme de l’île Sainte-Hélène est celui du pavillon des États-Unis lors de l’Exposition universelle de 1967. Ce pavillon était le plus beau, le plus prestigieux, le plus étrange de tous les pavillons de l’île. Le dôme était une curiosité planétaire. [……]

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