[caption id="attachment_7681" align="alignright" width="300"]iStockphoto LP iStockphoto LP[/caption]

Le blogue de Casarazzi entre dans sa sixième année d’existence. Souhaitons-nous tous, passionnés d’habitation et d’immobilier, une très belle année 2014. Et si on faisait nos propres résolutions? Juste pour nous débarrasser des mauvaises habitudes qui empoisonnent parfois la vie des propriétaires et futurs propriétaires.

À la lumière des centaines de billets publiés depuis la création du blogue, voici ce que ça donne :

  • Je rêve de devenir propriétaire mais mon budget ne me le permet toujours pas. Je fais quoi? J’attends et j’épargne davantage. Une année, deux années, trois années. Vaut mieux attendre que de vivre étranglé par les dettes.[……]

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Trois hôtels de 55 étages côte à côte sous une énorme piscine d’une longueur de 150 mètres contenant 1424 mètres cubes d’eau et s’élevant à 191 mètres au-dessus du sol. La piscine n’est pas seule. Restos, clubs de nuit, jardins et des centaines d’arbres et de plantes lui tiennent compagnie tout là-haut. Inutile d’écrire le mot inusité. La description suffit.

Situé à Singapour, le Marina Bay Sands est un complexe hôtelier regroupant 2 600 chambres à travers trois tours, au pied desquelles se regroupent un casino, un musée en forme de lotus, deux cinémas et, en guise de sommet, une terrasse d’une longueur de 340 mètres renfermant la fameuse piscine et pouvant accueillir près de 4 000 personnes.

Observez bien la photo. La piscine surplombe le sol sur une longueur de 67 mètres, ce qui donne au baigneur l’illusion qu’aucun rebord ne retient l’eau. Gageons que beaucoup de Québécois et de Québécoises aimeraient se promener sur cette longue terrasse et se débattre dans toute cette masse d’eau au lieu de subir le froid et le gris de janvier.

[caption id="attachment_9570" align="aligncenter" width="560"]Wikimedia Commons, Nsaa. Wikimedia Commons, Nsaa.[/caption]

Quand on observe la structure du complexe, on croirait apercevoir la version moderne du site de Stonehenge en Angleterre. Rappelez-vous: un alignement circulaire de grosses pierres, trois d’entre elles étant mémorables à cause de la longue pierre qui s’étend à leur sommet, les reliant toutes les trois. Comme si Obélix avait étendu une longue pierre plate sur trois menhirs.[……]

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[caption id="attachment_9560" align="alignleft" width="256"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Les médias annonçaient récemment la mort de la photographe britannique Kate Barry, 46 ans. Si le nom n’évoque rien de précis, il éveille un soupçon de curiosité lorsqu’on apprend que Kate Barry était la fille de la chanteuse et actrice britannique Jane Birkin, connue du côté francophone à titre de conjointe du défunt chanteur français Serge Gainsbourg, avec qui elle avait interprété le classique «Je t’aime moi non plus», chanson fétiche des baby boomers. Un air velcro, peu de paroles et d’interminables soupirs….

La fille de Jane Birkin est morte par défenestration, c’est-à-dire qu’elle a fait une chute mortelle, à partir du quatrième étage, à travers une fenêtre. Suicide ou chute accidentelle? L’enquête le dira.[……]

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La sœur de mon père, tante Suzanne, venait d’acheter des beaux meubles tout neufs. De mémoire toute la décoration avait été revampée.

Un jour, mon père décide de rendre visite à sa sœur avec sa petite famille. Tante Suzanne lui demande de ne pas emmener les enfants. Elle craint qu’ils ne brisent son mobilier tout neuf. Insulté, mon père se fâche. Elle verra son frère avec ses enfants ou pas du tout. Je n’ai jamais revu tante Suzanne. Cela date des années 60.

Tante Suzanne devait fermer la porte à tous les enfants en bas âge, cela va de soi. L’a-t-elle fait également avec certains adultes pour d’autres raisons? Peut-être. Selon mes parents, tante Suzanne avait un air hautain et marchait le nez bien en l’air.  À ses yeux, le bien paraître primait sur l’être.

Sauf que, ce faisant, ma tante avait dressé une barrière entre elle et certaines joies de la vie. À moins que ce ne soit le but recherché. Tante Suzanne avait-elle peur de quelque chose?

[caption id="attachment_9505" align="aligncenter" width="300"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Voici une histoire lue récemment qui m’a rappelé celle de tante Suzanne. [……]

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Ils sont légion les propriétaires qui aménagent un cours d’eau dans la cour arrière juste pour entendre l’eau murmurer lorsqu’un besoin de décompression se manifeste. D’autres acquièrent une cascade artificielle, sorte de bibelot composé de roches miniatures et d’un filet d’eau que l’on pose sur un meuble. Tous ces propriétaires seront verts de jalousie en apprenant qu’en Pennsylvanie, près de la ville de Pittsburgh, une maison se dresse juste au-dessus d’une vraie cascade, au cœur même de la nature.

Faisons un saut dans les années 30. Le célèbre architecte Frank Lloyd Wright est invité chez Edgar Kaufmann, un homme d’affaires prospère de la région. À un moment donné, l’architecte déclare au fils de l’hôte, qui étudie l’architecture avec le grand maître, que ses parents méritent davantage que la résidence dans laquelle ils habitent.

À l’époque, la famille Kaufmann possédait une sorte de chalet près d’une cascade. Vint le moment où le bâtiment exigea des rénovations. N’ayant pas oublié la remarque de Wright, les Kaufmann l’invitent à leur proposer un concept. L’architecte visite la région, retourne à ses ateliers et met ses étudiants au travail.

[caption id="attachment_9462" align="aligncenter" width="549"]Fallingwater de C.Highsmith - Wikipedia Fallingwater de C.Highsmith – Wikipedia[/caption]

Le jour où Wright dévoile son concept, Edgar Kaufmann est jeté à terre. Il s’attendait à une résidence bâtie au-dessous de la cascade, juste en face, afin de jouir du panorama. Innovateur dans l’âme, Wright avait préféré ériger la maison au-dessus de la chute d’eau. Perplexe, Kaufmann a finalement donné son aval.

L’originalité du projet et la témérité de Wright ont provoqué de nombreuses disputes entre l’architecte, la famille Kaufmann, les ingénieurs et l’entrepreneur en construction, notamment en ce qui a trait à la construction du pont et aux travaux de soutènement. Mais le résultat passera à l’histoire puisque  la résidence Kaufmann, appelée aussi «Fallingwater», sera transformée en musée en 1964. Elle est considérée comme un chef d’œuvre de l’intégration entre la nature et l’être humain, que Wright appelait l’architecture organique. Le «Smithsonian Magazine» a inclus la résidence dans sa liste des 28 sites à visiter avant de mourir.[……]

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Ils sont légion les propriétaires qui aménagent un cours d’eau dans la cour arrière juste pour entendre l’eau murmurer lorsqu’un besoin de décompression se manifeste. D’autres acquièrent une cascade artificielle, sorte de bibelot composé de roches miniatures et d’un filet d’eau que l’on pose sur un meuble. Tous ces propriétaires seront verts de jalousie en apprenant qu’en Pennsylvanie, près de la ville de Pittsburgh, une maison se dresse juste au-dessus d’une vraie cascade, au cœur même de la nature.

Faisons un saut dans les années 30. Le célèbre architecte Frank Lloyd Wright est invité chez Edgar Kaufmann, un homme d’affaires prospère de la région. À un moment donné, l’architecte déclare au fils de l’hôte, qui étudie l’architecture avec le grand maître, que ses parents méritent davantage que la résidence dans laquelle ils habitent.

À l’époque, la famille Kaufmann possédait une sorte de chalet près d’une cascade. Vint le moment où le bâtiment exigea des rénovations. N’ayant pas oublié la remarque de Wright, les Kaufmann l’invitent à leur proposer un concept. L’architecte visite la région, retourne à ses ateliers et met ses étudiants au travail.

[caption id="attachment_9462" align="aligncenter" width="549"]Fallingwater de C.Highsmith - Wikipedia Fallingwater de C.Highsmith – Wikipedia[/caption]

Le jour où Wright dévoile son concept, Edgar Kaufmann est jeté à terre. Il s’attendait à une résidence bâtie au-dessous de la cascade, juste en face, afin de jouir du panorama. Innovateur dans l’âme, Wright avait préféré ériger la maison au-dessus de la chute d’eau. Perplexe, Kaufmann a finalement donné son aval.

L’originalité du projet et la témérité de Wright ont provoqué de nombreuses disputes entre l’architecte, la famille Kaufmann, les ingénieurs et l’entrepreneur en construction, notamment en ce qui a trait à la construction du pont et aux travaux de soutènement. Mais le résultat passera à l’histoire puisque  la résidence Kaufmann, appelée aussi «Fallingwater», sera transformée en musée en 1964. Elle est considérée comme un chef d’œuvre de l’intégration entre la nature et l’être humain, que Wright appelait l’architecture organique. Le «Smithsonian Magazine» a inclus la résidence dans sa liste des 28 sites à visiter avant de mourir.[……]

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Les chiffres sont hallucinants et l’histoire cachée derrière donne le vertige.

Selon le Guinness World Records, le palais du Parlement à Bucarest est le bâtiment le plus lourd de la planète. Il renferme 700 000 tonnes d’acier et de bronze, un million de mètres carrés de marbre, 3500 tonnes de cristal et 900 000 mètres carrés de bois. On l’appelle tantôt le monstre, tantôt la bête, tantôt l’horreur.

Comment un tel immeuble a-t-il pu voir le jour?

Nous sommes en 1977. La terre tremble sous les pieds des habitants de Bucarest. Des quartiers entiers sont ravagés. Bilan: 1500 morts.

Le dictateur communiste de l’époque, Nicolae Ceausescu, utilise le prétexte du tremblement de terre pour réaliser son rêve de grandeur.  S’inspirant des constructions colossales de Pyongyang en Corée du Nord, érigées à la gloire du dictateur King-II Sung, le dictateur roumain décide de faire de Bucarest une ville futuriste.

Ceausescu veut regrouper toutes les institutions politiques du pays sous un même toit. Il ordonne à une armée de bulldozers de raser près du cinquième des quartiers historiques de Bucarest, soit environ cinq kilomètres carrés, faisant disparaître à jamais entre 7000 et 9000 maisons pittoresques et près de trente églises très anciennes.

[caption id="attachment_9355" align="aligncenter" width="429"]iStockphoto LP iStockphoto LP[/caption]

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