[caption id="attachment_11057" align="alignright" width="327"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Le titre peut paraître risible, mais suivez-moi bien jusqu’à la fin.
Comme je l’avais raconté au début de l’existence de ce blogue, il y a plusieurs années, ma mère avait vécu une expérience hallucinante après la mort de mon père. Terriblement déprimée, seule dans sa chambre, allongée dans son lit, elle «appelait» mon père tous les jours, intérieurement ou à haute voix. Un jour, il lui est apparu. Elle est certaine de l’avoir vu, l’espace d’une seconde.

Elle avait tout raconté au curé du village. S’est-il moqué d’elle? Non, il lui a simplement dit, sur un ton très sérieux, de ne plus jamais recommencer, de laisser les morts en paix.

Jusqu’à l’an dernier du moins existait en Mauricie un groupe de jeunes qui avait lancé une entreprise. La mission: nettoyer les maisons des fantômes. Évidemment, on pense tout de suite au film culte américain Ghostbusters (SOS Fantômes) avec l’impayable Bill Murray, Dan Aykroyd et Sigourney Weaver.

Les jeunes de Shawinigan étaient très sérieux. Le quotidien Le Nouvelliste leur avait même consacré un long article. La journaliste Nancy Massicotte avait décrit Hantise Québec comme «une entreprise spécialisée dans les phénomènes paranormaux dont le rôle est de recueillir des preuves matérielles de la présence d’entités dans les maisons privées, commerces et sites historiques.»[……]

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[caption id="attachment_11113" align="alignleft" width="320"]Siège de la télévision d'État CCTV à Pékin appelé aussi Le pantalon. Photo: iStockphoto Siège de la télévision d’État CCTV à Pékin appelé aussi Le pantalon. Photo: iStockphoto[/caption]

Imaginez la scène: Stephen Harper se lève à la Chambre des communes et demande aux Canadiens de mettre un frein à la construction d’édifices aux formes bizarres. Trop, c’est trop, dit-il.
Cela ne risque pas d’arriver pour deux raisons. Stephen Harper n’est pas un dictateur et le Canada est un pays plutôt conservateur en matière d’architecture. Les immeubles aux formes grotesques ne courent pas les rues.
De toute façon, ce serait du délire. Une telle scène est impossible. Quel dirigeant oserait le faire? Et puis, quel pays au monde peut-il se targuer d’avoir sur son territoire un surplus de bâtiments à l’architecture étrange?
Nous avons la réponse: la Chine.
La scène s’est produite à la mi-octobre. Selon l’Agence France-Presse, le président chinois Xi Jinping a profité d’un discours devant une délégation d’artistes pour demander à ce que l’on mette fin à la multiplication de constructions bizarres en Chine.[……]

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[caption id="attachment_8705" align="alignright" width="330"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

William Blake disait: «Il y a des choses connues et des choses inconnues; entre elles, il y a les portes.» À travers ces mots, l’artiste anglais met en relief le pouvoir immense de la porte et toute la symbolique qui s’y rattache: la porte séparant la lumière et l’obscurité, la sécurité et la fuite, le quotidien et le mystère.

Une porte qui refuse de s’ouvrir alors qu’elle doit s’ouvrir à tout prix, ça fait mal. La porte peut tuer. Physiquement (comme dans le cas d’un incendie) ou émotivement.[……]

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[caption id="attachment_463" align="alignright" width="300"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Ma mère et mes tantes écoutaient leur cousine américaine leur raconter une petite merveille. Son père était venu rendre visite à sa famille dans la région de Trois-Rivières. Nous sommes au tournant des années 50.

La cousine expliquait à ma mère et à mes tantes que son père venait d’acheter un téléviseur. C’est une petite boîte avec des images dedans, disait-elle, des images en noir et blanc. Les gens bougent à l’écran comme dans la vie de tous les jours.

Et ma mère et ses sœurs de taper des mains lorsqu’elles ont appris que la vente du nouvel appareil allait franchir la frontière et grimper vers le nord.

Le téléviseur devenait le troisième appareil à connecter le monde extérieur à l’intérieur des maisons, les deux premiers étant le téléphone et la radio.

Il y a à peine 200 ans, la maison était un refuge parfaitement imperméable. Si on fermait portes et fenêtres, on se retirait du monde extérieur. On se scellait soi-même. Isolement total. Bien des choses ont changé.[……]

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J’avais fait l’entrevue chez un couple de Laval-des-Rapides, un quartier de Laval. J’avais appris que l’homme et la femme vivaient dans un ancien complexe funéraire, mais remarquez que l’entrevue portait sur un tout autre sujet.

En mettant le pied dans la maison, j’ai vu immédiatement deux salons funéraires s’allonger côte à côte. Peut-être il y en avait-il un troisième et un quatrième? Je ne me souviens pas. Et ne me demandez pas en quelles pièces les salons avaient été transformés. En chambre à coucher? Impossible de m’en rappeler.

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La femme me déclara tout de go qu’elle dormait très bien la nuit. Aucun problème. Son compagnon aussi. Mais c’était plus fort que moi. Durant l’entrevue, je ne pouvais m’empêcher de me demander combien de dépouilles avaient «transité» dans cet espace au fil des années. Je suppose que le couple s’est sûrement un jour posé la question.[……]

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[caption id="attachment_11060" align="alignleft" width="361"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

La maison de Bella avait une vertu. À l’Halloween, nul besoin de la décorer. Pas de citrouille, ni de squelette, ni de fantôme, ni de sorcière, ni de monstre d’aucune sorte. La maison se suffisait à elle-même. Elle fournissait tout, tout, tout.

C’était une maison à deux étages, en briques rouges comme on en voit souvent à Yamachiche, le long de la rue principale. Mais les briques de la maison de Bella étaient vieilles, usées, abîmées.
La maison donnait directement sur la rue, donc sans gazon et sans arbre. Jamais personne n’entrait ni sortait. De l’extérieur on voyait les rideaux fanés. De mémoire ils étaient blancs. La porte principale était noire, ça je me souviens très bien.[……]

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Les Montréalaises et Montréalais qui aiment l’atmosphère de l’Halloween bénéficient d’une chance inouïe. Bien sûr que les maisons sont décorées à Rivière-des- Prairies, à Ahuntsic, à Anjou, à Outremont, à St-Henri et dans tous les autres arrondissements. Mais le cœur de l’Halloween, l’endroit où c’est le plus palpitant, c’est Westmount.

Aucun rapport avec la richesse et le côté huppé de la ville anglophone. Le quartier Vimont à Laval abrite des «grosses cabanes», la ville de Brossard également, Sherbrooke aussi avec ses résidences de luxe à la périphérie du quartier nord. Pourtant, ils n’offrent rien de particulier le soir de l’Halloween.[……]

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